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Expérimentalo
10 février 2013

Cessez d'être gentils, soyez vrais de Thomas d'Asembourg

Pour se souvenir de ce livre extra en quelques mots, je compose ce matin une petite fiche de lecture:

a/Buts du livre: harmoniser les relations humaines et se connaître soi-même aussi, pour plus de bonheur.

b/Thèmes abordés: la communication, la recherche du bonheur, l'autorité, la violence, le sens des règles, l'éducation

c/Méthodologie de communication non-violente:

1/Observer une situation, ou des faits objectifs sans les interpréter, ni juger (ou directement écouter la personne qui vient nous parler spontanément)

2/Ecouter (activement) la personne concernée (lui accorder un espace de parole est selon moi la phase la plus importante, on peut aussi introduire cette phase par une question ouverte, exemple: "Je t'ai observé et j'ai vu que tu bouges beaucoup ce matin, qu'est ce qui se passe pour toi?)

3/Reformuler à la personne ses sentiments (feed-back lui permettant déjà de décompresser, développer son sentiment de reconnaissance et d'y voir plus clair)/Attendre qu'elle valide ou/et continue éventuellement à vider "son trop plein de tensions"...

4/Chercher et lui exprimer le besoin que cela cache en elle (exemple: "tu es agité peut être parce que tu as besoin d'être assuré que ta maman va revenir tout à l'heure, tu as besoin d'être rassuré?"(besoin de sécurité affective))/ Attendre qu'elle valide ou réoriente si on se trompe et continue éventuellement à vider "son trop plein de tensions"...

5/Chercher et lui faire une demande concrête, positive et négociable (exemple: serais-tu plus apaisé si on lui dessinait un bonhomme qui lui dit qu'il l'attend et qu'on lui envoyait par la poste?)/ On peut aussi lui demander: "comment pourrais-tu faire pour te sentir plus apaisé?" (but: qu'il trouve les clefs lui-même, apprenne l'autonomie d'esprit...)

d/Principes sous jacents:

- Prendre le temps et le nouveau réflexe d'analyser nos sentiments et nos besoins (les sentiments sont des signaux d'alarme qu'un besoin est satisfait ou au contraire brimé) permet de mieux trouver les moyens de nous en sortir nous-mêmes et de comprendre et aider autrui, la vérité, de permettre la "rencontre" véritable entre deux êtres...

-Accorder une empathie, une présence et un espace de parole pour l'autre est le meilleur moyen de l'aider, de le libérer

-Les être humains ont généralement un besoin puissant de vouloir aider autrui, mais il n'est pas toujours aisé de savoir le faire, de trouver les bons moyens, ce à quoi cet ouvrage s'emploie

-La souffrance et est due à l'ignorance, la violence aussi.

-Le quotidien nous cache parfois nos vraies priorités (exemple: à cause de notre vie surmenée qui brouille notre sérénité d'esprit , on peut être amené à favoriser le ménage de notre maison (besoin de propreté et d'ordre) au détriment de l'épanouissement et de la relation avec nos enfants (besoin qu'on les écoute et joue avec eux un minimum chaque jour par exemple)...

Il s'agit de ne pas nier nos deux besoins mais de savoir qu'on choisit le plus important pour nous pour mieux vivre nos choix...

-Contraindre autrui (par la violence, l'autoritarisme ou la manipulation affective) entraîne la soumission ou la rebellion mais pas "la véritable rencontre" et j'ajouterai personnellement, que cela peut créer différentes sortes de représailles (exemple: hypocrisie, vols, ect...)

-Quelqu'un qui en critique un autre ou nous fait un reproche traduit en fait un besoin bafoué...De même pour son sentiment de ressentiment...Beaucoup d'entre nous attendent que les autres répondent à nos besoins, mais il sufffirait de se souvenir que c'est à nous de chercher à y répondre en trouvant les moyens nous-mêmes...

 

-Prendre le risque de "faire confiance" apporte plus que de vivre dans la peur continuelle, la méfiance...

(Cela me rappelle une citation qui aurait pu avoir sa place dans ce livre: 

"Ce que j'aurai perdu en faisant confiance aux autres se peut calculer, mais ce que j'ai gagné par le même moyen est inestimable. " (Guy Cesbron)

 

e/ Citations de l'auteur du livre que j'ai trouvées puissantes:

" Choisir sans rien nier ni renier de ce qui nous habite."

"Grandir, c'est aussi se donner l'occasion de redéfinir ses priorités."

"Dans le chemin vers l'autre, je ne peux pas faire l'économie du chemin vers moi."

"Accueillir et aimer notre propre vulnérabilité nous rend disponibles pour accueillir et aimer celle de l'autre."

"Tout l'art est de comprendre et de faire comprendre que la berge est l'allié du fleuve, l'amie; la fidèle; que le fleuve ne subit pas la berge mais s'y appuie et s'en renforce."

"Tout préoccupés par la croyance que nous sommes responsables de l'état de l'autre, nous ne savons pas,

par exemple, être simplement à son écoute."

"Prendre soin, ce n'est pas prendre en charge."

"Si nous avons appris à faire pour plaire, nous ne sommes jamais pleinement assurés de "faire la bonne chose" ni au bon moment, ni dans la bonne mesure pour l'autre."

"En jugeant, nous ne voyons qu'un petit aspect de l'autre, nous prenons le peu que nous voyons de l'autre pour toute sa réalité et nous l'y enfermons."

"Je ne savais trop recommander de se risquer à entrer dans sa peine pour qu'elle puisse en sortir et quitter le confort de la plainte, cesser de marchander avec soi-même et avec la réalité à entrer dans la plaie pour la soigner. Souvent ce travail nécéssitera également de l'aide si l'on veut éviter de tourner en rond pendant cent cinquante ans."

"Ce que j'appelle "l'orgueilleuse inconsolabilité", c'est l'arrêt à un pallier de conscience: je reste là, drappé dans ma souffrance, convaincu que l'on me comprendra jamais, j'attends malgré tout, plus ou moins consciemment "qu'on s'occupe de moi.""

"Si la souffrance affective ou psychique s'impose à nous, je propose de la vivre comme une incitation à passer à un niveau de conscience différent, à changer de pallier. Je crois en effet que très souvent notre souffrance est ignorance: j'ignore une dimension de vie en moi, une dimension de sen squi est comme emmurée dans une pièce perdue de mon palai intérieur, une chambre oubliée; et que c'est la souffrance qui vient fissurer le mur, ouvrir la brèche ou tourner la clé de la porte secrète, de sorte que je puisse accéder à un nouvel espace en moi, profond et inattendu."

f/Autres auteurs cités que j'ai appréciés: 

"Je volette de perchoir en perchoir dans une cage de plus en plus petite dont la porte est ouverte, grande ouverte." (Gyula Illyes)

"Notre monde intellectuel est fait de catégories, il est bordé de frontières arbitraires et artificielles. Il faut construire des ponts, mais pour cela il faut une connaissance, une vision plus grande de l'homme et de sa destiné." (Yehudi Menuhin)

g/ Savoir trouver les mots pour dire les besoins:

L'auteur fait une longue liste de sentiments et besoins (qu'il distingue bien).

En voici quelques exemples, besoins de : sécurité de confort, d'ordre, de spiritualité, de sécurité affective, de stabilité, d'hygiène, d'accueil, de reconnaissance, d'avoir des projets, de comprendre, de bouger, de jeux, de découvertes, d'expression, ect...

 

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